Une fuite hydraulique immobilise un avion de ligne

Contexte

Bien que disposant de doubles circuits hydrauliques, la criticité de l’avarie était telle que l’avion a été maintenu au sol. Or, en cas d’AOG (Aircraft On Ground), il est indispensable de réagir rapidement, idéalement en moins de 12 heures. 

En effet, le taux de disponibilité des avions de ligne est un indicateur essentiel de leur rentabilité pour les compagnies aériennes.

L’action de Stelliant

Après avoir constaté la fuite hydraulique, la compagnie a alerté l’avionneur et le principal OEM (Original Equipment Manufacturer) concerné afin qu’une intervention soit programmée aussi rapidement que possible. L’objectif étant de réduire les risques et de retrouver un taux de disponibilité optimal (supérieur à 95 %), tout en limitant au maximum les pertes d’exploitation.

Un expert du groupe Stelliant spécialisé en équipements aéronautiques est intervenu en urgence sur le terrain, aux côtés des techniciens déjà déployés. Il a ainsi pu réaliser les constatations initiales indispensables, en recueillant différentes informations techniques et en effectuant des recoupements avec les plans de l’avion. Un travail d’investigation crucial pour comprendre l’origine du sinistre.

Ce travail d’enquête a commencé avant même l’intervention sur site, l’expert ayant pris connaissance en amont de certains documents, comme les logs de maintenance de l’appareil. Une capacité à réunir un maximum d’informations dans un court laps de temps qui s’avère décisive en cas d’AOG.

Après son remplacement, la pièce à l’origine de la fuite hydraulique a été immédiatement envoyée en laboratoire pour analyse. Stelliant peut ici s’appuyer sur un réseau de sapiteurs spécialisés dans les équipements aéronautiques, réputés pour leur expérience et leur haute technicité. La recherche de cause s’est ainsi poursuivie de manière contradictoire avec tous les acteurs concernés.

L’expert aéronautique a également pu compter sur l’assistance d’un expert financier, afin d’estimer avec précision les pertes d’exploitation engendrées par l’immobilisation de l’avion. Une double expertise technique et financière indispensable dans ce secteur à fort enjeu, où chaque seconde perdue se paie au prix fort.