Coupure d’électricité sur un site pétrochimique
Contexte
La durée de la coupure d’électricité a obligé les exploitants à stopper en urgence la production et à mettre en sécurité les équipements, les employés et les populations aux alentours.
Et pour cause, les différents process utilisés mettaient en œuvre des réactions chimiques exothermiques. Des mesures drastiques s’imposaient donc pour éviter tout emballement.
Si les alimentations électriques de secours ont permis d’éviter une catastrophe, de nombreuses avaries matérielles ont toutefois été constatées.
L’action de Stelliant
Un expert spécialiste du groupe Stelliant a été détaché sur le site pétrochimique dans les plus brefs délais, afin d’accompagner et aider l’assuré face à ce sinistre de grande ampleur.
Les groupes électrogènes de secours, bien que salvateurs, n’ont pas permis de compenser entièrement la coupure d’électricité, ce type d’installation étant particulièrement énergivore. L’expert a donc constaté d’importants désordres au niveau des réacteurs, des vapocraqueurs, des réseaux vapeur ou encore des auxiliaires…
Suite à ce bilan exhaustif, il s’est attelé à démontrer les liens de causalité existants entre la coupure électrique et les dommages recensés. Un travail minutieux, nécessitant un bagage technique conséquent et une connaissance approfondie des processus chimiques et électriques. Le groupe Stelliant peut ici compter sur des experts spécialistes possédant une expérience professionnelle significative dans l’industrie.
Mais les dommages ne se limitaient pas uniquement à des désordres matériels. Alors que ses installations étaient en partie paralysées, l’assuré s’exposait à de lourdes pertes d’exploitation. En mode projet, un expert financier est intervenu pour chiffrer précisément les préjudices immatériels.
Au bout du compte, d’importantes opérations d’expertise ont eu lieu pendant près de deux ans, mobilisant les nombreuses compétences du groupe Stelliant : électricité, mécanique, thermique, finances…
Tout au long du dossier, l’expert a su faire preuve de pédagogie et de diplomatie pour éviter la dérive vers une procédure judiciaire. Une solution amiable a finalement été trouvée, sous la forme d’un protocole d’accord transactionnel entre l’entreprise pétrochimique et le gestionnaire du réseau électrique.