Accident de chariot télescopique sur un chantier

Une entreprise de construction a loué un chariot télescopique auprès d’une société de location spécialisée. En cours d’utilisation, l’engin s’est renversé, n’entraînant fort heureusement aucun dommage corporel.

Contexte

D’après les informations transmises par l’utilisateur, aucune défaillance particulière pouvant expliquer l’accident de chariot télescopique n’a été constatée. Missionnée par la compagnie d’assurance du loueur de matériel, Stelliant Expertise et ses experts spécialistes sont intervenus sur site pour mener des investigations.

L’action de Stelliant

Avant même de se rendre sur le chantier, l’expert a procédé à une analyse minutieuse du dossier, en examinant les déclarations faites par l’utilisateur du chariot et par l’assuré. Joint immédiatement par téléphone, ce dernier a pu être conseillé pour la mise en place des premières mesures conservatoires. 

Les documents contractuels liés à la location ont également été passés au crible. L’entreprise de construction avait souscrit, auprès du loueur, une garantie supplémentaire couvrant le bris de machine.

 

Arrivé sur place dans les 5 heures suivant la survenance du sinistre, notre expert spécialiste des engins de levage et de manutention a débuté son enquête de terrain, en effectuant des constatations visuelles et en étudiant les photos et renseignements mis à sa disposition. Son attention s’est notamment portée sur les points suivants :

  • L’engin était-il en déplacement et/ou en charge ?
  • La flèche télescopique était-elle levée ?
  • Les stabilisateurs étaient-ils sortis ?

L’expert en a conclu que l’engin avait été déplacé en charge, avec sa flèche matée et télescopée. Or, après analyse du manuel d’utilisation du chariot et conformément à ce qui est enseigné pendant la formation sur ce type de matériel, il s’est avéré que cette utilisation était interdite. L’accident de chariot télescopique était donc consécutif au non-respect des préconisations du constructeur.

Par conséquent, aucune garantie n’était acquise pour l’utilisateur dans le cadre du contrat d’assurance souscrit auprès du loueur, cette mauvaise utilisation étant une condition d’exclusion. Suite à cela, un expert financier a pu procéder à l‘évaluation des dommages et faire acter par le locataire le montant des réparations, afin de mettre en place un recours à son encontre.