Incendie sur un chantier de climatisation

Contexte

L’immeuble concerné, abritant des organismes publics, a été endommagé par le sinistre. En effet, une partie de la toiture du bâtiment s’est effondrée et de l’eau s’est répandue dans les étages inférieurs suite à l’intervention des pompiers. 

Stelliant est alors intervenu pour le compte du coordonnateur SPS (Sécurité et Protection de la Santé), mis en cause pour les dommages provoqués par l’incendie sur le chantier qui relevait de sa mission. 

L’action de Stelliant

Face à l’impossibilité d’envisager un retour du personnel sur les lieux avant de nombreux mois, les différentes entités ont décidé de déplacer leurs salariés dans des locaux provisoires, aménagés en urgence dans la ville ainsi que sur d’autres sites du département. Ces solutions temporaires ne pouvant perdurer trop longtemps, il était essentiel de déterminer au plus vite les circonstances du départ de feu. 

L’expert RCCI déployé par le Groupea donc pris part à des opérations d’expertise contradictoires, qui ont permis de localiser rapidement la zone d’origine de l’incendie. Les experts dommage ont ainsi pu entreprendre dans les meilleurs délais la remise en état des autres parties du bâtiment, accélérant le redémarrage de l’activité du site. 

Restait ensuite à identifier la cause exacte de l’incendie de chantier, afin de déterminer à qui le désordre était imputable. L’expert a analysé attentivement les documents liant le coordonnateur SPS, l’entreprise de soudure et le client final. Le permis de feu et le plan de prévention ont notamment été passés au crible, pour vérifier que les contraintes imposées par le coordinateur étaient suffisantes et cohérentes. 

L’expert incendie s’est ensuite assuré que l’entreprise de soudure avait bien appliqué les consignes de sécurité et de protection fournies. Faute de quoi, la responsabilité du coordonnateur ne pouvait pas être recherchée. Finalement, aucun lien de causalité entre le travail effectué par le coordonnateur SPS et le sinistre n’a pu être démontré. 

En parallèle, l’intervention d’un expert construction et d’un expert en perte d’exploitation a permis de chiffrer l’ensemble des réclamations formulées par les tiers lésés : location des locaux provisoires, reconstruction partielle du bien sinistré en prenant en compte la problématique liée à l’amiante… 

Des opérations financières complexes qui ont nécessité la mobilisation de différentes spécialités, mais aussi l’appui des économistes de la construction de QANTEX, filiale du groupe Stelliant. Une ressource précieuse pour attester de la viabilité des réparations et de leur conformité avec le cahier des charges de l’assureur.