Risque d’incident nucléaire après une maintenance

Contexte

Les moyens provisoires de protection radiologique, mis en place après l’ouverture de la cuve, contenaient des billes de plomb qui se sont malencontreusement introduites dans le réacteur. 

Les différents sous-traitants concernés ont donc fait l’objet d’une mise en cause et d’une expertise judiciaire, compte tenu de l’enjeu du dossier. Stelliant est alors intervenu pour le compte du fournisseur de la matière de l’emballage des protections radiologiques.

L’action de Stelliant

Les opérations se sont, dans un premier temps, concentrées sur la récupération des corps étrangers. En effet, il était primordial de retrouver au plus vite la disponibilité de l’installation et d’éviter une replanification coûteuse de la production d’électricité.  

Ces opérations ont été menées dans l’urgence, tout en prenant soin de respecter toutes les exigences réglementaires inhérentes à ce secteur. Un plan d’action rigoureux, garantissant le comptage et la récupération de la totalité des corps étrangers, a ainsi dû être présenté à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). En effet, le moindre oubli aurait pu entraîner un incident nucléaire majeur. 

Par la suite, les différents experts présents se sont focalisés sur l’identification de l’origine du sinistre. Tous les éléments contractuels et les documents relatifs à l’incident nucléaire ont ainsi été passés en revue, afin de dresser une chronologie exacte des événements. 

Sachant que des billes de plomb s’étaient échappées des matelas de protection radiologique au cours des opérations de maintenance, plusieurs hypothèses ont été formulées. Ainsi, le sinistre pouvait être imputable à la fabrication des matelas, à leur manipulation et à leur installation, mais aussi à la matière qui les composait. Stelliant a ici pu s’appuyer sur ses compétences techniques approfondies dans différents domaines : industrie, matériaux, manutention…  

Après un examen attentif de ces différentes possibilités, l’expert judiciaire a pu trancher sur l’origine exacte de la rupture des matelas. En effet, des contrôles effectués sur le site du fabricant ont permis d’identifier un défaut de fabrication. La responsabilité du fournisseur de matière a donc été exonérée, car cette dernière s’est avérée parfaitement conforme. 

Un expert financier de Stelliant a également participé aux réunions concernant le chiffrage du préjudice subi par l’exploitant nucléaire. Heureusement, l’efficacité des opérations d’expertise a permis de réduire le décalage de la période de maintenance, limitant ainsi les pertes d’exploitation. 

Soumis à des réglementations strictes et à des mesures de protection drastiques, le secteur nucléaire nécessite une démarche expertale à part entière et une réactivité à toute épreuve. 

Face à ces dossiers à très forts enjeux, Stelliant peut compter sur des experts spécialistes du nucléaire, maîtrisant parfaitement le cadre réglementaire du secteur. Un savoir-faire global qui permet au Groupe d’appréhender toute la complexité de cette typologie de sinistre.